Depuis la dernière guerre mondiale, tous les résultats des recherches portant sur l’efficacité organisationnelle pointent dans une seule direction: la collaboration active des partenaires de l’entreprise par le développement du sentiment d’appartenance.

L’étude, en cybernétique, des systèmes auto-organisés a mis en lumière les conditions de cette collaboration tant recherchée. Le mode de gouvernance inspiré de ces recherches est maintenant connu sous le nom de Sociocratie (le pouvoir du groupe).

Mieux que tout autre mode de gouvernance, il permet d’intégrer à la fois les besoins des individus et ceux de l’organisation et met un terme aux conflits à la source du problème de la collaboration des actionnaires, des gestionnaires et des travailleurs.

En modifiant les règles d’exercice du pouvoir, ce mode de gouvernance ouvre des espaces à l’expression du cœur et à une collaboration soutenue de la tête au service de la Vie. La voie du cœur n’est jamais coercitive. Elle est évocatrice et de ce fait créatrice et transformatrice.

Elle fait appel aux valeurs universelles qui sommeillent en chacun de nous révélant ainsi notre nature profonde : celle d’un esprit libre, bienveillant et responsable. La voix de l’intellect déconnectée de l’intuition est forcément dominatrice et violente parce que, sans le soutient de l’esprit, elle s’alimente à nos peurs.

[Gilles Charest]
 Présentation

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